Ce sont des oeuvres qui ont un lien entre elles. Les examinateurs veulent savoir si vous comprenez que les artistes s'inspirent les uns les autres (et les uns des autres) et l'influence que peut avoir une oeuvre sur un courant artistique.
La Marseillaise et le Chant des partisans sont tous les deux des chants de lutte.
- On retrouve la même idée de combat pour la liberté : "liberté, liberté chérie" / "dans la nuit, la Liberté nous écoute".
- La dénonciation de la domination vécue comme un esclavage (avec l'évocation des chaînes de l'esclave) : "Pour qui ces ignobles entraves ? Ces fers dès longtemps préparés ?" / "le pays qu'on enchaîne"
- Même chose pour le combat : "aux armes citoyens !" / "ohé les tueurs à la balle et au couteau"
- Même sentiment de devoir faire couler le sang pour se défendre : "qu'un sang impur abreuve nos sillons" / "ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes".
Le Tres de Mayo peut être relié (voir article plus bas) :
- Au tableau du même auteur qui représente la journée précédente : le Dos de Mayo.
- A une oeuvre qui a été directement inspiré : Massacre en Corée de Picasso. On a une composition qui se rapproche avec deux groupes qui se font face, les fusils qui forment des lignes droites agressives vers les victimes de la guerre, les visages cachés des soldats alors que l'on peut voir les expressions les victimes, l'arrière plan qui laisse apparaître la ville.
- C'est de l'art officiel, c'est-à-dire que l'artiste travaille pour l'Etat, il est plus ou moins au service de l'Etat.
- De très nombreuses oeuvres d'art sont des commandes du pouvoir. On peut faire références aux statues des empereurs dans l'Empire romain, au tableau de Louis XIV en costume de sacre ou encore au Sacre de Napoléon. Mais alors que ces exemples font partie d'une propagande autour de la personne du chef, l'ouvrier et la kolkhozienne est une statue pour glorifier l'Etat et le peuple. L'Union soviétique est un régime totalitaire qui cherche à façonner un homme nouveau et qui veut également obtenir l'adhésion du peuple, d'où de nombreuses oeuvres à la gloire du peuple.
